Ou MA façon de voir les choses…
Tout à commencer quand je devais avoir 13 ou 14 ans. Las de me voir dévorer des BD, mon frère m’a offert un recueil des nouvelles de Jack London. Il ne se doutait pas que ce jour là, outre me donner le goût de la lecture, il allait me filer un autre virus: la passion des chiens et du Grand Nord. Quelques années après, Duck et Caly entrèrent dans ma vie. J’avais 22 ans et c’est là que tout a basculé. Je suis devenu Musher.
Depuis 1991, mes chiens sont ma vie. Ils ont toujours été prioritaires sur tout : mes loisirs, mes amis, ma famille, ma vie atypique.
Ma meute est logée au camp de base. Elle est composée d’environ 120 chiens de traîneaux, ce qui peut paraître énorme. Il y a les chiens actifs (il me faut 34 chiens pour les raids en traîneaux, plus quelques remplaçants).
Il y a aussi les jeunes chiens qui n’ont pas encore l’âge de travailler et une vingtaine de pensionnaires. Ces vieux chiens m’ont permis de gagner ma vie pendant quelques années et je leur dois bien leurs années de retraite. Enfin, il y a les chiens de compagnie, qui eux vivent à la maison.
Je considère mes chiens de traîneaux comme des athlètes. Ils ont une alimentation saine, riche et équilibrée. Ils suivent un entrainement strict et organisé afin de vous permettre de profiter pleinement des activités proposées. Même si certains d’entre eux sont des vraies bêtes de somme, d’autres sont plus modérés. Certains même de « grosses feignasses » qu’il faut motiver. Bref, ce sont des êtres vivants qui courent, marchent parfois ou s’arrêtent faire un besoin. Ils peuvent avoir un « coup de mou » ou des baisses de moral. Vous remarquerez que je parle de travail parce que ce sont des pros. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Ils connaissent leur job mais ne le feront bien que si vous faites le vôtre correctement.
La quasi-totalité de nos voyageurs en Laponie Suédoise sont des novices. Mon boulot est de vous apprendre à piloter un traîneau à chiens, de vous donner les codes qui vous permettront de comprendre mes chiens, et de faire de vous et votre attelage une équipe soudée. Même si nos raids peuvent être des promenades tranquilles dans les bois, quand Dame Nature s’en mêle, tout peut se corser. En effet, une grosse chute de neige peut faire disparaître la trace en quelques heures. Il faut alors chausser les raquettes, brasser, aider les chiens, s’engager…
Sachez qu’il peut faire – 5° un soir et – 30° le lendemain. Non seulement faut il en être conscient, mais il faut également avoir conscience de sa capacité physique. C’est pour cela que nous avons mis en place un séjour multi-activités qui est d’un niveau plus facile et surtout plus adaptable aux conditions météo que le raid en traîneau à chiens. Ne vous trompez pas de séjour !
Si vous venez nous voir juste pour cocher la case « chiens de traîneau en Laponie » sur la liste de vos envies de voyage et vous dire « ça c’est fait », vous vous êtes trompés d’adresse. En revanche, si vous souhaitez apprendre et partager la vie des chiens dans l’hiver arctique, alors vous trouverez votre compte car ici, l’aventure ne se consomme pas, elle se vit !
Fabien
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